Comme attendu, la Cour des comptes met en garde le gouvernement concernant la trajectoire des finances publiques 2013… Les recettes devraient être moins importantes que prévu, conduisant à un déficit supérieur à l’objectif fixé par le gouvernement de 3,7% du PIB (révisé de 3% au printemps).
Le déficit budgétaire devrait finalement se situer entre 3,8% et 4,1% du PIB. Il serait ainsi de 68,3 milliards d’euros, contre 62,3 milliards d’euros fixé par la loi de finances initiale. En avril dernier, l’exécutif a revu en baisse sa perspective de croissance pour cette année à +0,1%. Une projection qui reste toutefois optimiste, selon la Cour des comptes. Conformément aux prévisions de l’INSEE, « celle-ci sera vraisemblablement négative (-0,1%, ndlr) en 2013, ce qui se traduira par des recettes plus faibles que prévu ». Elles s’élèveraient à 0,1 point de PIB. « Des risques supplémentaires pèsent sur l’évolution de certaines recettes publiques », ajoute le rapport. En outre, les pertes pourraient s’élever jusqu’à 0,3 point de PIB, sachant que de nombreuses incertitudes pèsent encore (rendement de la TVA, de l’Impôt sur les sociétés…).
Les dépenses pourraient elles aussi être supérieures de 1,1 à 2,1 milliards d’euros à l’objectif initialement fixé. La Cour estime cependant que ce « dérapage » pourrait être couvert par la réserve de précaution, ainsi que les 2 milliards d’euros de crédits gelés en début d’année, à condition que le prélèvement sur recettes en faveur de l’Union européenne ne soit pas trop élevé (800 millions à 2,6 milliards d’euros, selon les prévisions de la Cour).
A plus long terme, la Cour recommande au gouvernement de clarifier les trajectoires des finances publiques. « Les années 2014 et 2015 doivent se traduire par une réduction significative de la dépense publique dans un effort impliquant, au-delà de l’État et des organismes de protection sociale, les collectivités territoriales et l’ensemble des organismes publics et parapublics ».
Absente des marchés de la dette à long terme depuis le début de la crise en 2010, la Grèce s’en remet pour assurer son financement à des prêts concédés par la zone euro et le Fonds monétaire international, mais continue d’émettre de la dette à court terme (trois et six mois).
il est tout a fait normal qu’ un pays qui possède une armée et fait régulièrement des actions militaires (a la demande des européens! (ex boznie, balkans..)ait un budget fluctuant
et si nos partenaires nous reprochent nos fluctuations économiques, il serait bon de leur rappeler qu’ils n’ont plus été envahis ou occupés depuis 50 ans du fait de notre PROTECTION MILITAIRE(dissuasion nucleaire):peut etre faut il envisager très sérieusement de ne plus assurer leur protection militaire afin de les pousser a créer une armée, qui les rendra moins productifs économiquement
le deficit va continuer a grossir puisqu il y aura de moins en moins de rentrées ( seule une reforme STRUCTURELLE: sortie des pays pauvres de l euro, reduction a 5 pays forts, marche ferme economique a l image de ce qu on fait pendant tres logntemps les soviétiques (et qui marchait tres bien)) peut retablir la confiance et les investissements
le programme actuel de marine fait peur a l electeur(sortie seche de l europe) car il n y a pas d etape intermediaire (sortie d un petit pays comme chypre pour evaluer ce que cela coute, regroupement a 5 pays forts;etc)
gerard A.