Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Les données publiées par l’institut européen des statistiques Eurostat mettent en lumière l’échec patent de la politique d’austérité pour réduire les dettes publiques et tenter de sauver un système européen en faillite.
Loin de régler la crise comme l’avait pourtant certifié la troïka européenne (UE, BCE, FMI), l’austérité à tout prix imposée aux pays de la zone euro s’est traduite par une augmentation importante de leurs dettes publiques.
L’Irlande, la Grèce, l’Espagne, le Portugal qui ont été tour à tour soumis à une cure drastique de restrictions budgétaires ont tous vu leur dette publique exploser. Dans tous ces pays, le dogmatisme européen et des choix irraisonnés ont contribué à aggraver la situation aussi bien économiquement que socialement. Entraînée par le gouvernement socialiste avec le soutien sans faille de l’UMP dans ce cauchemar social, la France doit en finir au plus vite avec cette folle politique qui ruine notre économie, tue l’emploi, et étrangle les classes moyennes et populaires.
Il est plus que temps de mettre un terme aux obsessions suicidaires de la caste euro-fanatisée, en utilisant les armes du redressement que sont une monnaie nationale, des frontières intelligentes face à la concurrence internationale déloyale et un État stratège au service du patriotisme économique.
Ce n’est pas la première fois que la Banque centrale européenne (BCE) menace de suspendre les liquidités au secteur bancaire chypriote. Dans la nuit de vendredi à samedi, lors de la réunion de l’Eurogroupe qui a défini le smodalités du plan de sauvetage de l’île, Jörg Asmussen, qui représentait MarioDraghi, avait, pour forcer le président chypriote Nicos Anastasiades à accepter un accord, menacé de couper les liquidités aux deux principales banques du pays, déjà sous perfusion. En sortant de la réunion, le ministre des finances, Michalis Sarris, avait parlé de « chantage ». Une suggestion du même genre avait été faite aux dirigeants portugais, pour les encourager à accepter l’assistance financière, au printemps 2011. Cette fois, M.Asmussen « reste persuadé qu’un programme d’aide est dans le meilleur intérêt de Chypre et de tous les Etats-membres de la zone euro ».